Pendant des années, on a cherché à garantir que le béton réponde à sa résistance de conception sur site dans la carrière du génie civil. Ceci est réalisé par des tests destructifs et non destructifs qui sont expliqués ci-dessous.
Méthodes non destructives
Tests sclérométriques
Les essais sclérométriques mesurent un indice de rebond qui est corrélé à la résistance à la compression du béton testé. Elle n’est applicable que sur une surface parfaitement lisse, elle n’est pas utile sur des éléments non coffrants ; nécessite un étalonnage avant d’exécuter le test.
Essais Ferroscan (FIN)
Ils servent à déterminer la répartition générale de l’acier, les revêtements, les séparations entre aciers, les diamètres des tiges. Son application est orientée vers tous les types de structures. C’est comme prendre une radiographie de la structure pour déterminer l’acier à l’intérieur.
Test ultrason
Les tests par ultrasons ont différentes applications. Ils sont basés sur le phénomène qui provoque la réflexion des ondes acoustiques dans un objet. Ils mesurent les différentes réflexions qui se produisent lorsque les ondes acoustiques rencontrent des discontinuités dans leur propagation.
Radiographie industrielle
C’est une méthode qui permet d’inspecter des matériaux afin de détecter des défauts non visibles grâce à la capacité de pénétration de divers matériaux possédée par les rayons X à ondes courtes, les rayons gamma et les neutrons. Il s’agit d’un élément important des essais non destructifs.
Liquides pénétrants
Le test de pénétration de liquide permet la détection de discontinuités dans des matériaux solides non poreux, détecte les défauts généralement présents dans les processus de production et la fixation de pièces métalliques non ferromagnétiques. Il existe les techniques suivantes :
Méthodes destructives
Essai de noyau de béton (ED)
Grâce à des équipements spécialisés, l’extraction des noyaux de béton, de maçonnerie, de roche et d’asphalte est effectuée des structures qui doivent être évaluées, afin de les amener au laboratoire d’ingénierie spécialisé et un test de compression est effectué pour déterminer la résistance actuelle de l’élément et est comparée aux charges de calcul pour lesquelles il a été construit ou aux charges requises par la structure.
Essai de course et de carbonatation (ED)
Afin de pouvoir déterminer le degré de carbonatation des structures en béton armé, qui indique le degré de protection de l’acier contre les effets de la corrosion, on se base sur une solution de phénolphtaléine à 1% pour déterminer s’il est carbonaté. La phénolphtaléine est un indicateur d’alcalinité. Lorsqu’il est appliqué au pistolet ou au pinceau, le béton qui protège les armatures prend une couleur rose, sinon le béton ne prend aucune couleur.
Essai de traction de l’acier d’armature
Quelques courses d’inspection sont effectuées, un test destructif qui expose les aciers d’armature, pour vérifier leur état physique. De plus, un échantillon de l’acier entre 40 et 50 cm de longueur est extrait afin de l’amener au laboratoire, et effectuer un essai de traction et déterminer la résistance actuelle de l’acier et la comparer avec les conceptions ou établir son courant résistance à réaliser un diagnostic de l’ouvrage.