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On peut décider de cultiver des plantes grasses à l’intérieur pour de nombreuses raisons : elles sont belles attirent et nous incitent aussi à créer un environnement soigné et esthétique autour d’elles. Cependant, c’est une erreur commune de croire que ce sont des plantes d’intérieur qui peuvent résister à tout. Elles ont besoin d’un emplacement très ensoleillé et ventilé, d’un sol sec et d’une amplitude thermique entre le jour et la nuit.
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Eau
À l’intérieur, les plantes grasses s’adaptent très bien avec un peu d’aide de notre part, même s’il sera difficile de recréer les mêmes conditions que dans leur habitat naturel. Néanmoins, on peut dire qu’il n’y a pas de règles trop strictes pour les cultiver.
Belles et robustes, elles sont capables de vivre avec un approvisionnement en eau limité car elles possèdent des tissus qui retiennent l’eau et l’utilisent en période de sécheresse. Ainsi, si nous oublions de les arroser pendant quelques semaines, elles ne souffriront pas. La majorité des plantes grasses sont originaires de pays où les précipitations ont lieu au printemps et à l’été.
Pour cette raison, il est nécessaire d’arroser plus fréquemment à cette période de l’année, en laissant toujours le sol sec pendant au moins deux jours entre les arrosages. Pendant la saison hivernale, les plantes grasses ont besoin d’un arrosage réduit.
Si elles poussent à l’intérieur, il est conseillé d’arroser une fois tous les quinze jours, puis une fois par semaine à partir de la fin du printemps (la règle du sol sec entre deux arrosages s’applique toujours). Il est important de bien arroser dans le pot pour que le système racinaire se développe de façon régulière.
Lumière et température
Cultivées dans un environnement domestique, les plantes grasses préfèrent un endroit lumineux, près d’une fenêtre par exemple, mais pas directement exposé au soleil.
Les sources de chaleur, comme la cuisinière dans la cuisine ou les radiateurs en hiver, doivent également être évitées. Si elles poussent en pots sur la terrasse, il n’est pas conseillé de les rentrer à l’intérieur pendant les mois froids. L’hiver correspond à la phase de repos végétatif dont ils ont besoin et un changement brutal de température pourrait les endommager. Si l’espace extérieur le permet, on peut les déplacer dans un coin à l’abri de la pluie, en veillant à ce qu’il ne reste pas d’eau dans la soucoupe. Les succulentes peuvent également supporter des températures basses, à condition qu’elles soient sèches lorsqu’une gelée nocturne se produit.
Rempotage et soins spéciaux
Il est également conseillé de ne pas garder les jeunes plants trop longtemps dans des pots de pépinière.
S’il y a trop peu de terre, l’eau s’assèche trop vite et il faudra arroser plusieurs fois, avec le risque de pourriture des racines. Les traitements préventifs contre les cochenilles et les araignées rouges sont recommandés deux fois par an, en automne et au printemps, avec des produits à pulvériser sur les plantes.
Pour un choix facile, faites-vous conseiller par un pépiniériste ou un expert du site https://lecactusfrancais.fr. Il existe de nombreuses succulentes différentes sur le marché. L’important est de comprendre dans quel espace de la maison les placer et la forme qui leur convient le mieux, en respectant les précautions énumérées ci-dessus.
